jeudi 29 mars 2007

La campagne déraille gare du Nord / N. Domenach

Marianne

on voulait croire, ou faire croire, que Nicolas Sarkozy, l'ex-ministre de l'Intérieur, avait remporté au moins une victoire : il avait terrassé le sentiment d'insécurité. Sur ce point de la « com » au moins, son succès ne peut être contesté.

Mais l'arrivée de son successeur à Beauvau présentait le risque de dissiper brutalement le sortilège. Car le nouveau ministre de l'Intérieur, François Baroin, être fin et amical, ancien journaliste et pécheur romantique à la truite, un de ces fils que Chirac n'a pas eus, ce jeune homme (41 ans !) n'avait pas le profil du poste. A Beauvau, pour en imposer, il faut être soit un gros à faconde, un tartarin genre Pasqua, soit un grand maigre austère, style Pierre Joxe, soit enfin un petit nerveux hypervitaminé comme Nicolas Sarkozy. Mais « Harry Potter le gracile », ça ne le fait pas. Comme le dit Nicolas Canteloup, « il fait tellement premier de la classe, même s'il a changé ses lunettes pour les verres de contact, on se dit qu'il va se faire racketter ses kinders »...

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