Versac commente l'article du Monde qui replace la lettre de Guy Môquet dans son contexte historique ("fracassante tribune", écrit-il):
Je me vois, dans quelques années, avec ma fille, sortant de son premier jour de classe, ayant eu la lecture de cette drôle de lettre, et appelant à explication, version "dis papa", quel est le sens de cette lettre exaltée ? Je lui raconterai alors sans doute qu'un président a décidé au lendemain de son élection qu'on la lirait, comme un fait du prince, comme une forme d'édification des foules à l'héroïsme, mais qu'il s'est sans doute trompé.
(...)
Et je me demanderai pourquoi un seul homme peut décider ainsi d'une lecture faite à des millions de personnes, sans avant celà sonder avec un peu de profondeur les débats sur un mythe installé.
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