mardi 5 juin 2007

Aztèques, Apaches, centralisation et réseau (Thierry Crouzet)

La revanche des Apaches

Les Apaches résistèrent aux envahisseurs pendant plus de deux siècles. Face aux armées centralisées, ils opposèrent des structures en réseau. Ils n’avaient pas de chefs mais des Nant’an. En langue apache, une phrase commençant par « Vous devez » n’existe même pas. Quand le Nant’an veut faire quelque chose, il le fait. Ceux qui l’aiment le suivent. Il guide par l’exemple et non en donnant des ordres. Le Nant’an n’a aucune position hiérarchique. Qu’un Nant’an vienne à mourir, un autre Nant’an apparaît naturellement.
Jusqu’au début du vingtième siècle les Apaches restèrent libres. Ce n’est qu’en 1914 qu’ils furent définitivement soumis. L’armée américaine offrit aux Nant’an du bétail. En conséquence, ils devinrent plus riches que les autres Apaches, qui furent ainsi assujettis en quelque sorte.

(Pour dialectiser un peu, sans le contester, le propos de Thierry Crouzet, en correspondance avec ma note sur Cercamon, je noterais que si les Apaches nous sont familiers comme personnages de westerns, les Aztèques nous ont laissé un rêve de civilisation, de fleurs et de sang, de jardins flottants sur des canaux de pierre et de guerriers habillés de plumes d'oiseaux-mouches, de cruauté et de beauté).

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