Ed Ruscha
Time Is Up, 1990
via Moonriver.
I am uncomfortable with imprisoning people for speech. Let him go and let him fade from everyone's radar screens.(Dans la suite de l' interview, elle exprime son opposition de principe aux lois mémorielles:
Generally, I don't think Holocaust denial should be a crime," she says. "I am a free speech person, I am against censorship. I don't find these laws efficacious. I think they turn Holocaust denial into forbidden fruit, and make it more attractive to people who want to toy with the system or challenge the system.Avec cependant une exception pour les pays qui furent le coeur du système nazi:
We don't have laws against other kinds of spoken craziness. If you're a medical quack and you hurt someone, there's a law against that. But if you're a medical quack and you stand on the street corner preaching that you have an elixir that cures cancer and saves lives, no one throws you in jail.
Germany and Austria are not so far past the Third Reich. So I can understand that the swastika symbol, Mein Kampf, Holocaust denial, being a neo-Nazi and all the rest have a certain potency there that they would not have in the United States. And Austria is a democracy. If the citizens of Austria were against these laws, they could change them. Austria and Germany are different, but I would not support those laws being instituted elsewhere.source: BBC NEWS.)
Les adolescents confrontés à l’exclusion sociale n’ont pas pu faire l’épreuve du moratoire psychosocial, décrit par Erikson (1978) et n’ont pas pu vivre le processus d’individualisation leur permettant de se reconnaître comme sujet social. Ils ont créé des microsociétés de repli, « contre-dépendantes » des valeurs de la société dominante. Ils ont par la création de liens symbiotiques forts tentés de mettre à distance les images négatives produites par leurs échecs. Cette situation les a conduits à s’inscrire dans des modes de vie caractérisés à la fois par la chronicité et l’immédiateté. Il leur est très difficile de se projeter dans le futur et de développer des stratégies pour se réaliser personnellement. Progressivement, les leaders héroïques ont été supplantés par des leaders « patron » des trafics et de la dette au sein de la cité. Être dans « le double » signifie bénéficier d’un emploi légal et être le leader de l’économie souterraine.(via Nissa 2008)
Les grandes puissances, les Etats-Unis, l'Union européenne, doivent intervenir. La France en particulier, qui s'est suffisamment illustrée au Turkménistan avec le groupe Bouygues, ces dernières années. Pour nous, Bouygues est synonyme d'IG Farben [firme allemande qui produisait le zyklon B, utilisé dans les camps nazis d'extermination, ndlr]. Les palais de plusieurs centaines de milliers de dollars que Bouygues a construits pour le dictateur turkmène non seulement sont amoraux, mais n'auraient pas été possibles sans corruption. Quoi qu'il arrive au Turkménistan, vous pouvez être sûr que Bouygues en sera chassé. Beaucoup d'autres firmes européennes comme Siemens ou Daimler-Benz ont ignoré tous les principes moraux et démocratiques pour faire de l'argent grâce à cette dictature. Niazov aurait accumulé jusqu'à 50 milliards de dollars sur ses comptes personnels à la Deutsche Bank. Nous attendons que les banques occidentales rendent cet argent au peuple turkmène.
"Un morceau qui sert de banc. Etat dégradé depuis plusieurs mois. Pas de réparation en novembre 2006. "(voir l'ensemble des photos)
Chômage, inégalités, précarité… Notre « modèle social » affiche de bien piètres performances. Faut-il alors en faire le dernier rempart contre les assauts du libéralisme qui, mondialisation aidant, préfigurent un monde plus compétitif et plus dur pour les perdants ? Ou faut-il, au contraire, rechercher une nouvelle articulation entre marché et Etat, entre concurrence et protection ? Observant les évolutions de long terme des sociétés modernes, l'auteur décèle un décalage frappant entre l'hégémonie croissante des valeurs démocratiques dans le discours ambiant, allant de pair avec les capacités d'autonomie accrue des citoyen(ne)s et la persistance de l'autoritarisme et des rapports inégaux dans la sphère économique. Ce décalage pourrait fournir la clef d'un scénario optimiste pour le futur. En effet, la logique démocratique a vocation à s'imposer dans tous les lieux où se prennent des décisions qui affectent l'économie et en particulier l'entreprise , qui pourrait fonctionner de façon à la fois plus équitable et plus efficace en organisant une meilleure prise en compte des intérêts de chacun. En allant au bout du raisonnement, on voit se profiler une nouvelle « sociale-démocratie », qui mériterait mieux son nom que l'ancienne. Alors que cette dernière instituait, sous l'égide d'organismes centraux, une protection sociale uniforme et, d'un certain point de vue, paternaliste, sans s'attaquer aux prérogatives des élites dirigeantes, la nouvelle social-démocratie apporterait plus de sécurité, d'autonomie et d'égalité en donnant à chacun les moyens de participer aux décisions qui le concerne. Le marché garderait sa place centrale dans les rouages économiques, en raison des vertus démocratiques de la décentralisaton. Néanmoins, la démocratisation de l'entreprise représenterait un réel progrès économique et social, et induirait un dépassement des rapports sociaux inégaux qui caractérisent le capitalisme. Cet après-capitalisme « démocratique » ressemblerait bien peu aux divers scénarios étatistes qui ont longtemps alimenté les espoirs de progrès social, mais une telle perspective semble mieux à même de répondre aux défis de notre époque.(Me rappelle 1981, après mai je me disais: "Ce qu'il faut partager, c'est le pouvoir, pas l'argent." Et puis j'ai vite déchanté, sans véritable surprise d'ailleurs, très vite l'"autogestion" et derrière ce mot toute stratégie de désenclavement du pouvoir a été disqualifiée, "ringardisée". Curieusement ou caractéristiquement, l'évolution s'est faite en parallèle au sein de la gauche de gouvernement, en France, et au sein de la culture du management. En écoutant Yves Michaud à l'instant, j'ai eu le sentiment d'un énorme gâchis, d'une énorme perte de temps: 25 ans, une génération.)
"The Pope did something courageous. Two camps oppose EU membership for Turkey, the culturalists and the institutionalists. The culturalists believe that Europe is an association of free peoples bound together by tradition and identity. Europe has borders to protect this and Christendom helps define those borders. In other words: Muslims don't belong in Europe. To the culturalists, the Siege of Vienna never ended. 1683 equals 2006. And EU accession is the newest incarnation of the long-standing Turkish desire to conquer Europe. The institutionalists believe Turkey can't join because the EU isn't ready for it."
Quand finalement les caricatures xénophobes du journal danois furent révélées à la presse mondiale, Emre Ulas, oeuvrant au quotidien national Radikal, n'a pas attendu les réflexions d'éditorialistes européens pour faire son travail de caricaturiste...
Traduction :
-tu peux exploiter ma religion, tout le monde le fait...
-tu peux en faire un moyen d'exploitation, et même des pays le font...
-tu peux tuer, faire des massacres en son nom, et nous faisons ça...
-mais tu ne peux pas la caricaturer!!!