Les adolescents confrontés à l’exclusion sociale n’ont pas pu faire l’épreuve du moratoire psychosocial, décrit par Erikson (1978) et n’ont pas pu vivre le processus d’individualisation leur permettant de se reconnaître comme sujet social. Ils ont créé des microsociétés de repli, « contre-dépendantes » des valeurs de la société dominante. Ils ont par la création de liens symbiotiques forts tentés de mettre à distance les images négatives produites par leurs échecs. Cette situation les a conduits à s’inscrire dans des modes de vie caractérisés à la fois par la chronicité et l’immédiateté. Il leur est très difficile de se projeter dans le futur et de développer des stratégies pour se réaliser personnellement. Progressivement, les leaders héroïques ont été supplantés par des leaders « patron » des trafics et de la dette au sein de la cité. Être dans « le double » signifie bénéficier d’un emploi légal et être le leader de l’économie souterraine.(via Nissa 2008)
mercredi 27 décembre 2006
Les microsociétés des jeunes dans les quartiers d’habitat social / Joëlle Bordet
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