Il y a eu une énorme erreur de gestion de la pression pendant les douze heures qui ont précédé la rencontre. On voulait du côté du staff que les joueurs soient émotionnellement au top au coup d'envoi et au contraire, ils se sont retrouvés complètement vidés. Le problème est que l'encadrement a voulu en rajouter et a fait lire au groupe la lettre de Guy Moquet, ce qui a créé un surplus d'émotion. Les joueurs avaient les larmes aux yeux. Le match était quasiment cinq heures après. [...] Et ce qui devait arriver est arrivé : les joueurs étaient vidés au moment du match. Ils ont joué le match dans leur tête plusieurs fois et ils ont eu en fait les jambes en coton au mauvais moment. Ils n'ont pas pu mettre la main sur le ballon pendant les vingt premières minutes. Certains joueurs pensaient à ce match depuis quatre ans. Et tout a été anéanti par cette montée en pression ratée. Le staff a complètement loupé cette entrée en matière.(Laurent Benezech sur MSN, via Diner's Room, où Jules discute l'opportunité stratégique de la lecture. Comme je ne suis pas supporter, j'ai l'impression, malgré toute l'estime que j'ai pour lui, que c'est regarder le doigt au lieu de la lune.)
samedi 8 septembre 2007
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