Depuis plus de 30 ans, [Milton] Friedman et ses puissants suiveurs ont perfectionné cette stratégie: attendre une crise majeure et alors brader des morceaux de l’Etat à des acteurs privés pendant que les citoyens sont encore en état de choc, puis rendre rapidement ces “réformes” permanentes.Exemple: les écoles de la Nouvelle-Orléans.
Dans un de ses essais les plus influents, Friedman a défini la panacée tactique du capitalisme contemporain, que j’en suis venue à comprendre comme la doctrine du choc. Il observe que “seule une crise - effective ou perçue - produit des changements réels. Lorsque la crise advient, les actions entreprises dépendent des idées disponibles. Notre fonction fondamentale est, je le crois, de développer des alternatives aux politiques en cours, de les maintenir vivantes et disponibles jusqu’à ce que l’impossible politiquement devienne politiquement inévitable.” (p.5)
Présentation du livre sur YouTube:
(via Boing-Boing)
PS. Speaking of Naomi Klein, pour ceux qui entendent l'anglais, cet autre petit clip sur YouTube:
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