mardi 16 mai 2006
Envolé...
lundi 15 mai 2006
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http://cercamon.wordpress.com/
Surowiecki et Crouzet
Oui, c'est exactement ce que je visais dans ce billet sur les blogues et le journal intime. Je ne sais pas si tu avais noté mon billet-citation de mars sur la "Wisdom of Crowds". Je viens de le traduire et d'y rajouter quelques bouts qui devraient t'intéresser (ICI). Regarde aussi le billet-citation sur l' "unwisdom of crowds" où l'on voit que le paradigme du journal intime est encore plus pertinent que je le croyais.
Quant à Thierry Crouzet j'ai peur qu'il verse dans le travers bien français du systématisme et de l'idéologisation jusqu'à occuper une posture périlleuse (et roublarde) d'anarchiste altermondialiste ultra-libéral. Je viens de perdre un assez long billet là-dessus à cause d'un accident de WordPress mais tu saisiras bien ce que je veux dire si tu vas voir les questions 1 & 2 de son sondage "Quel connecteur êtes-vous?" sur son site, sachant que les réponses correspondent aux vecteurs conservateur, cynique, idéaliste, connecteur dans cet ordre.
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dimanche 14 mai 2006
Le Monde.fr : Zacarias Moussaoui purge sa peine
"Moussaoui ne le sait pas encore mais dans de telles conditions, son état va se détériorer. J'ai observé ces détenus pendant 40 ans, je peux vous dire qu'avec le temps, ils pourrissent", avait-il [James Aiken, ancien cadre de l'administration pénitentiaire]assuré.
(Je n'ai trouvé sur le net qu'une pétition pour Moussaoui, une pétition au président de la république française qui a reçu à date... 17 signatures! Il existe cependant un site consacré à l'affaire Moussaoui: Sauvons Zacharias Moussaoui.)
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samedi 13 mai 2006
bibliothécaire > Blogues et journaux intimes
Ceci dit, il semble que France-Culture ne sache aborder les blogues (et les nouveaux outils de création web) que sous l'angle de la concurrence faite aux médias traditionnels et ça devient franchement répétitif voire lassant!
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mercredi 10 mai 2006
Handke dans Libération aujourd'hui: Serbie et Yougoslavie
Ceci dit, il se peut que tout ceci tourne autrement que ne le pense Handke (quand je dis qu'il recueille les fruits de sa provocation, je ne le crois pas machiavélique, je le crois sincère). Parce que, contrairement à ce qu'il dit au début de son article, il n'y a pas unanimité aujourd'hui en France pour diaboliser la Serbie et Milosevic. J'ai plutôt l'impression que le sentiment majoritaire est la déploration du démembrement de la Yougoslavie, état laïque, multi-confessionnel et heureux (plus ou moins exprimée derrière une version de l'histoire qui ferait de ce démembrement, le crime initial, perpétré d'abord par Helmut Kohl et consenti ensuite par Mitterrand, sous l'espèce du soutien accordé aux déclarations d'indépendance slovènes et croates, et qui ferait du bombardement de Belgrade par l'Otan le crime final installant la Serbie dans la position de victime l'absolvant des crimes antérieurs de ses dirigeants). Handke finit son article par Zivela Yugoslavija, "Vive la Yougoslavie". Je crois cette vision des choses, où l'on affuble la Serbie du vêtement de la Yougoslavie pour la poser en victime, parfaitement spécieuse et trompeuse (c'est bien plutôt cette captation de la Yougoslavie, et d'abord de son armée, par la Serbie de Milosevic qui a été le premier moment de son démembrement) et qu'elle nous sert à ne pas penser à ce qui a été la responsabilité de notre pays et de son initiale politique pro-serbe, qui est pour beaucoup dans l'inertie de l'Europe au moment des massacres bosniaques. Alors oui, reparlons de la Yougoslavie, et pas seulement pour faire la comptabilité en partie double des victimes, mais pour en restituer les faits dans leur enchaînement, pour en restituer l'histoire.
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lundi 8 mai 2006
Le Monde.fr : Affaire Handke : Marcel Bozonnet persiste, le ministère se démarque
"Dans une lettre du 3 mai adressée à Marcel Bozonnet, le ministre de la culture et de la communication, Renaud Donnedieu de Vabres, prend ses distances avec la décision de l'administrateur. "Si je comprends et respecte votre position de citoyen, écrit le ministre, je ne peux que prendre acte de votre décision qui engage non seulement la Comédie-Française et sa filiale, le Théâtre du Vieux-Colombier, mais aussi le metteur en scène et traducteur Bruno Bayen ainsi que les comédiens prévus pour jouer ce spectacle : Clotilde Hesme, Catherine Ferran, Jean-Paul Roussillon, Jean-Baptiste Malartre, Daniel Znyk et Yann Collette entre autres.
Cette oeuvre de Peter Handke, publiée en Allemagne en 1989 et traduite pour Gallimard en 1993, était pourtant bien connue et pose des questions de portée universelle à nos contemporains ("Qui pourrait appeler les temps actuels une époque ?") que, dans ces temps troublés, il aurait pu être utile de faire entendre au public."
Après avoir précisé qu'il ne veut pas "interférer sur (ses) choix de programmation", le ministre informe Marcel Bozonnet qu'il rencontrera à la fin de la semaine Bruno Bayen et Peter Handke. Il conclut cette lettre dactylographiée par les mots suivants, manuscrits : "Je suis prêt à parler de cela avec vous. C'est une question importante."
Handke, Bozonnet, Milosevic
En postant ce billet, je me disais que je m'exposais à la mécompréhension parce qu'au fond ce qui m'avait fait réagir était moins l'affaire Bozonnet elle-même que les réactions qu'elle suscitait ou plus exactement le ton de ces réactions.
Je te remercie de ton commentaire, très précisément ciblé, qui me permet de préciser mon sentiment.
D'abord, et pour être clair, ma réaction n'était pas pour approuver une censure. Et d'ailleurs, dans l'affaire des caricatures, je n'ai pas non plus appelé à la censure. Comme tu le dis, je pense impossible d'exclure toute forme de censure, mais, dans l'ensemble, j'ai plutôt le sentiment qu'on en fait trop plutôt que l'inverse. Dans un cas comme dans l'autre, ce qui m'a fait réagir, c'est le ton des protestations provoquées par ces "censures", l'indignation, la "self-rightousness", l'appel aux grands principes, aux grosses majuscules et du coup le recouvrement de ce qui, sinon légitimait, du moins expliquait les censures dénoncées: l'insulte grossière dans le cas des caricatures danoises, l'action de Milosevic et ses conséquences dans le cas Handke.
Je n'approuve pas la décision de Marcel Bozonnet, ni celle du patron de France-Soir mais je ne les désapprouve pas et je désapprouve le ton de ceux qui les désapprouvent. C'est un position peut-être un peu byzantine mais c'est, pour l'importance que cela a, ce que je pense.
Faut-il rappeler que ces censures ne sont pas des censures d'Etat? Dans le cas des caricatures, c'est le propriétaire du journal qui a licencié son rédacteur en chef, on est dans le domaine privé. Dans le cas Bozonnet/Handke, c'est un peu plus compliqué, puisqu'il s'agit de la Comédie Française. D'abord, comme on l'a dit très vite, il ne s'agit pas d'une censure puisque le texte de la pièce retirée n'est pas en cause. Il s'agirait d'une mise au ban, ce qui serait plus grave, si l'auteur de ce bannissement avait autorité de le prononcer au nom d'une communauté. Or (tu poses très bien la question mais il me semble que Marcel Bozonnet y a déjà répondu) Marcel Bozonnet s'est justifié essentiellement par des motifs personnels. On lui a même reproché cette personnalisation, cette appropriation de la Comédie Française. S'il fallait absolument prendre position, je trouve la position d'Ariane Mnouchkine très raisonnable: sachant ce qu'il savait, pensant ce qu'il pensait, MB n'aurait pas dû programmer la pièce pour commencer. Doit-on lui reprocher d'avoir voulu corriger son erreur lorsque la nouvelle de la présence de Peter Handke aux obsèques de Milosevic lui a rappelé ce qu'il savait et ce qu'il pensait?
(J'ai reçu notification de ton commentaire au moment où j'étais en train de lire ton beau billet de samedi, avec le commentaire de ML. Qui me laissent assez désemparé et... malheureux, comme dirait l'anonyme qui a le premier commenté mon billet sur Handke. Que ce que ramène l'affaire Handke, de ce "tout cela" auquel est lié le nom de Milosevic, ce soit d'abord les bombardements de l'Otan sur Belgrade... J'essaierai de revenir là-dessus.)
PS. le temps que je rédige ce billet, sont arrivés les deux commentaires précédents. Alors en post-scriptum: c'est bien d'imposer son "sens moral" aux autres qu'il s'agit mais dans cette affaire, le moralisme nous ne le sentons pas du même côté. Merci pour le lien vers LL, j'y vais tout de suite.
Régner / Gouverner
Marie-Hélène Brousse, il y a une semaine aux Chemins de la connaissance (fichier audio), cite Lacan "L'hystérique veut un maître sur lequel elle règne. Elle règne, et il ne gouverne pas." et le complète: "Elle règne sans gouverner, gouverner ne l'intéresse pas.". Un peu plus loin, elle explique que l'hystérie a disparu du DSM malgré la persistence de manifestations hystériques parce que de névrose elle est devenu un mode de discours légitime ("qui a pignon sur rue").
Je ne peux m'empêcher de penser que Michel Winock avait ça en tête ce matin.
(Une perspective américaine: "don't lead, don't follow, just get in the way..." [lien mis à jour le 28.03.13])
vendredi 5 mai 2006
Handke, Verdier
Je ne comprends pas.
Louise Lambrichs était là et Ariane Mnouchkine, qui a dit ce qu'il fallait dire.
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Jean-François Revel et Jean-Paul Sartre
Commentaire au billet d'Atelier de lecture: Je n'ai jamais vraiment lu Jean-François Revel, c'est sans doute dommage: mon père le lisait et me le conseillait au début des années 70 et ce n'était pas le bon moment! Quant à Sartre, il y a eu une série d'émissions hommage sur France-Culture il y a quelques mois et j'ai éprouvé alors quelque chose comme de la répulsion. L'authenticité, le garçon de café, tout ça... J'ai failli en faire alors un billet mais je ne l'ai pas fait: d'abord parce que la répulsion n'est pas un sentiment très agréable, ensuite parce que je me suis demandé si cette mienne répulsion ne devait pas beaucoup à une impression d'être ramené si intimement à l'adolescence tant il était patent que l'atmosphère intellectuelle, au moins telle que je la respirais, restait encore à la fin des années 60 saturée par la pensée (par les attitudes de pensée) sartrienne. Et puis, mélange de crainte et de révérence, de quel droit, me suis-je demandé, irais-tu médire d'un penseur aussi respecté?
Je ne suis pas sûr qu'aujourd'hui Sartre soit beaucoup plus lu et beaucoup plus influent qu'Aron ou que Revel. Comment alors expliquer la différence de reconnaissance (à en juger par les émissions de France-Cul, pour faire bref) que CJ signale? Crainte et révérence: n'y a-t-il pas là quelque chose qui est de l'ordre du religieux, une sorte de culte des saints laïcs?
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mercredi 3 mai 2006
Fichte, Benny Levy et Getschel Bloch
Benny Lévy:
"Fichte l'universaliste veut, comme Mirabeau, "que tous les hommes soient hommes" mais constate que certains hommes, les Juifs, résistent à l'idéal en s'excluant "par le lien le plus fort qu'il y ait dans l'humanité, la religion, de nos banquets, de nos plaisirs, de ce doux échanges de gaieté des coeurs entre eux", et répond à leur separatisme par cette sinistre boutade: "Mais quant à donner aux Juifs des droits civils, je n'en vois pour ma part aucun autre moyen que de leur couper la tête à tous une belle nuit et d'en mettre à la place une autre où il n'y ait plus aucune idée juive." (p. 100)
Au début de l'Etrange défaite, Etienne Bloch, fils de Marc, met en note la traduction (faite en 1941!) d'une lettre en yiddish de l'arrière-grand-père de Marc Bloch, Getschel, "fils de Wolf Bloch", soldat des armées de la République. La lettre est datée de Mayence juin 1793 (mois de Tamuz de l'an 5554). C'est un document précieux et émouvant qui fait revivre un bloc inattendu du passé. Ce qui m'a frappé à première lecture, c'est combien le nom de Dieu rythme le déroulement de l'expression d'une manière qu'on ne retrouverait guère aujourd'hui que chez un musulman. Cette judéité patente n'empêche en rien l'engagement républicain.
Extrait:
"Nous avons été les premiers - les Volontaires, et les Allemands ont ouvert le feu sur nous. (...) Je pense que c'est grâce à vos bonnes actions et à celles de nos ancêtres que nous avons pu y échapper. (...) Je dois vous faire savoir que dans deux villages la population nous a offert de la bière et du pain. Nous n'avons pas pu nous arrêter, car nous avons attaqué avec impétuosité les hauteurs de Mayence. Je n'aurais pas souhaité vous y voir. Et Dieu, que Son Nom soit loué, nous a dirigé sur la bonne voie. Qu'il veuille toujours protéger les Juifs contre tout malheur."
Je sais bien que comparaison n'est pas raison, et que "ce n'est pas pareil", mais je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a pas mal de nos laïcs qui seraient séduits à l'idée de couper, une belle nuit, la tête de tous nos musulmans et d'y mettre à la place une autre où il n'y ait plus aucune idée musulmane.
Marc Bloch et le Front Populaire
"On saurait difficilement exagérer l'émoi que, dans les rangs des classes aisées, même parmi les hommes, en apparence les plus libres d'esprit, provoqua, en 1936, l'avènement du Front Populaire. Quiconque avait quatre sous crut sentir passer le vent du désastre et l'épouvante des ménagères dépassa, s'il était possible, celle de leurs époux. On accuse aujourd'hui la bourgeoisie juive d'avoir fomenté le mouvement. Pauvre Synagogue à l'éternel bandeau. Elle trembla, j'en puis témoigner, plus encore que l'Eglise. [note marginale] Il en fut de même pour le Temple. "Je ne reconnais plus mes industriels protestants", me disait un écrivain, né dans le milieu. "Ils étaient naguère, entre tous, soucieux du bien-être de leurs ouvriers. Les voici, maintenant, les plus acharnés contre eux!" Une longue fente, séparant en deux blocs les groupes sociaux, se trouva, du jour au lendemain, tracé dans l'épaisseur de la société française." (p. 645)
Marc Bloch met la charge de cette scission nationale sur la bourgeoisie et de son "imperméabilité aux plus beaux jaillissements de l'enthousiasme collectif" (p. 646, juste après la phrase citée l'autre jour - et il continue: "Dans le Front Populaire - le vrai, celui des foules, non des politiciens - il revivait quelque chose de l'atmosphère du Champ de Mars au grand soleil du 14 juillet 1790. Malheureusement, les hommes dont les ancêtres prétèrent serment sur l'autel de la patrie, avaient perdu contact avec ces sources profondes. Ce n'est pas par hasard su notre régime, censément démocratique, n'a jamais su donner à la nation des fêtes qui fussent véritablement celles de tout le monde. Nous avons laissé à Hitler le soin de ressuciter les antiques péans."). Un peu plus haut cependant Marc Bloch pointe la responsabilité des organisations ouvrières, des ouvriers eux-mêmes dans la défaite: "On n'a pas assez travaillé dans les fabrications de guerre; on n'a pas fait assez d'avions, de moteurs ou de chars. De cela, je pense, les salariés n'ont assurément pas été les seuls ni, sans doute, les principaux responsables. Ils auraient mauvais gré à plaider l'innocence. Oublieux qu'ils tenaient eux aussi, à leur façon, poste de soldats, ils cherchaient, avant tout, à vendre leur peine au plus haut prix; donc à fournir le moins d'efforts possible, durant le moins de temps possible, pour le plus d'argent possible." (p. 624).
Si Marc Bloch indexe la responsabilité au pouvoir, comme il est juste, il ne désigne pas de bouc émissaire.
La responsabilité du désastre Marc Bloch la pointe dans un dysfonctionnement (comme on ne dirait aujourd'hui) de la société française dans son ensemble. En amont de ce dysfonctionnement se mèlent des causes culturelles ("paresse intellectuelle", "la proverbiale avarice française"...), sociales (recrutement et formation des élites...) et politiques. Restons sur celles-ci. Marc Bloch n'en appelle pas à une mythifiante unité nationale qui effacerait les oppositions de classe:
"Il est bon, il est sain que, dans un pays libre, les philosophies sociales contraires se combattent librement. Il est, dans l'état présent de nos sociétés, inévitable que les différentes classes aient des intérêts opposés et prennent conscience de leurs antagonismes. Le malheur de la patrie commence quand la légitimité de ces heurts n'est pas comprise." (p. 643)
En somme une position du juste milieu qui ne soit pas réduction moyenne des extrêmes mais assomption, qu'on peut bien dire dialectique, des contraires. Laquelle assomption va jusqu'à, ce qui est difficilement audible aujourd'hui, à gauche du moins, par une acceptation, provisoire, d'une certaine inégalité, conditionnée:
"Les valeurs d'ordre, de docile bonhommie, de hiérarchie sociale complaisamment acceptée, auxquelles toute leur éducation avait formé des âmes naturellement peu amies des nouveautés, paraissaient prêtes à être balayées; et avec elles, peut-être, quelque chose d'assurément beaucoup plus précieux: un peu de ce sens national qui, sans que le riche s'en doute toujours assez, réclame des humbles une dose d'abnégation bien plus considérable que chez leurs maîtres." (p. 645)
Le moyen de cette assomption, on vient de le lire, c'est la compréhension. On reconnait là l'historien: cette compréhension culmine dans l'assomption affective des moments polaires de l'histoire de France (le sacre de Reims et la fête de la Fédération).
C'est là que je me pose des questions: le peuple de France est-il condamné à osciller perpétuellement entre la dédition au monarque ou à son tenant-lieu et l'effusion égalitaire sur fond de décapitation (en somme à rejouer sans cesse la scène primitive de Totem et Tabou)?
mardi 2 mai 2006
Commentaire: Révolution culturelle
Il y a un livre, dont je crains qu'il puisse entrer dans la catégorie de ces livres de trop que tu supposes au début de ton billet et que je voudrais néanmoins te conseiller. Il s'agit du recueil d'entretiens entre Alain Finkielkraut et Benny Lévy publié il y a peu chez Verdier sous le titre: "Le Livre et les livres".
Le contenu de ces entretiens résonne de plusieurs façons avec les questions que tu poses dans ton blogue, comme le titre du livre l'indique déjà. Mais ce qui me pousse à venir commenter ici, c'est la correspondance que j'y trouve avec l'ajout que tu as fait à ton billet sur la révolution culturelle (avec ton billet sur Erri de Luca aussi). Pour ne pas faire mon commentaire trop long, je mets la citation sur mon autre blogue ICI.
Amitié (et à suivre).
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