Les textes fondateurs des 1001 nuits sont des manuscrits, ce ne sont pas des recueils de contes qu'on a entendu oralement et qu'on a enregistré par écrit. (...) On trouve aux origines premières des 1001 nuits un livre persan qui a été traduit en arabe. (...) Le livre persan s'appelait "1000 contes"...
Aboubakr Chraïbi anime, sur le web de l'Université de Tours mais il devrait migrer, un site sur les 10001 nuits.
On trouve sur le Wikipedia français, dans l'article sur Antoine Galland, une information synthétique sur la formation des 1001 nuits.
Ces contes proviennent donc essentiellement de trois grands fonds pincipaux, une source indo-persane à coloration hellénistique se situant entre les IIIe et VIIe siècles, un fond arabe datant de la période du pouvoir des califes de Bagdad entre les IXe et XIe siècles, enfin un fond populaire égyptien datant des XIIe et XIIIe siècles, ils ont continué à se transformer, par suppressions ou adjonctions continues, jusqu'au XVIe siècle, mais n'ont jamais fait partie de l'horizon officiel des lettres arabes.
Les divers ajouts de Galland proviennent de récits rapportés par Hanna Diab, un chrétien maronite originaire d'Alep que le voyageur Paul Lucas présenta à Galland, le 25 mars 1709. Hanna Diab conta à Galland quatorze histoires, dont sept figurent dans les Nuits.
L'article fait provenir le manuscrit Galland du Liban, d'où Antoine Galland l'aurait commandé. Je préfère la version d'Aboubakr Chraïbi selon qui Antoine Galland l'aurait trouvé au marché aux livres d'Istanbul. Cela me permet d'imaginer que je suis passé dans ce même endroit d'où est partie vers 1700 l'aventure européenne des 1001 nuits.
(Récapitulation de liens dans le journal de butinage.)
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