Pas en France en tous cas, puisqu'il est clair que si le non l'emporte le mois prochain, c'est le non à l'Europe qui sera vainqueur (note): le "non pour une autre Europe", lorsqu'il n'est pas un masque (comme pour les communistes), ne sera qu'une force d'appoint au socle souverainiste.
Pourtant ce désir d'Europe existe dans le monde: voir un post récent de Pascal Riché sur le blogue "A l'heure américaine", qui fait état d'un sondage (PIPA) qui montre que l'Europe et singulièrement la France ont une image positive dans le monde. Ecouter également l'émission de Nicolas Demorand jeudi matin dernier (p), où était reçu l'économiste américain Jeremy Rifkin pour parler du "rêve européen" qui remplacerait le rêve américain (il était remarquable, et consistant avec le résultat du sondage PIPA, combien le rêve européen de Rifkin devait à la tradition historique française). Tout se passe comme si le monde nous (Europe et France) demandait de refaire l'histoire (je pense également à la Turquie) et que nous refusons, au point, en France, de la faire à rebours (cf. le post précédent de PR: "Les partisans du "non" préfèrent sans doute garder un bon gros punching ball, les USA, seuls responsables de la marche du monde.").
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