vendredi 18 février 2011
mardi 15 février 2011
Une culture de l’écrit et non du prescrit. حضارة الكتاب لا المكتوب / Milad Doueihi
(...al kitâb lâ 'l mektûb!)La troisième voie Sens Public
http://sens-public.org/spip.php?article815
Le monde arabe est comme une bête endormie, longtemps sous l’influence d’un dosage expert de stabilité et de répression… Et quand la belle se réveille, l’Occident est comme sourd et muet. Le Choc des civilisations, modèle politique curieusement accepté par l’Occident, a bien eu lieu. Mais il n’est point question en ce début de 2011, d’un conflit entre un Occident laïque et démocratique d’un côté, et d’un Orient malmené par le fatalisme et la violence de sa religion, de l’autre. Loin de là. Le choc que nous avons tous vécu est celui de l’écart de plus en plus flagrant entre les paroles et les actions, entre les discours idéalistes et les réalités économiques et politiques. Cette nouvelle réalité politique est indissociable de la technologie qui l’a rendue possible. La rue comme le peuple sont des noms qui font disparaître les individus mais ce sont aussi les agents potentiels d’une transformation sociale portée par une éthique de la transparence et du partage inscrite dans la culture numérique. Une sorte de sagesse politique des foules, au lieu de sa redoutée folie meurtrière. Montrer surtout que le monde arabe, dans toute sa diversité, est une civilisation lettrée, une civilisation du livre et non pas du fatalisme religieux. Une culture de l’écrit et non du prescrit.
حضارة الكتاب لا المكتوب
mardi 1 février 2011
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